Le crépuscule du socialisme

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Ce livre du journaliste écrivain Ivan Rioufol, « Le Crépuscule du socialisme », rassemble ses bloc-notes publiés dans « Le figaro » durant l’année 2012. Il contient toutes les campagnes présidentielles décortiquées sous sa plume caustique, ainsi que l’analyse des suites du printemps arabe et celle des attentats terroristes. On y revivra la chute de Nicolas Sarkozy et la montée du F.N. et de Marine Le Pen, l’élection de François Hollande et, face à la crise européenne, à la mondialisation et aux pressions, la fin de l’idéologie originelle socialiste.

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Description

Par Ivan Rioufol

Cet essai politique du journaliste écrivain Ivan Rioufol, « Le Crépuscule du socialisme », rassemble ses bloc-notes publiés dans « Le Figaro », durant l’année 2012. Il contient les campagnes présidentielles,  l’analyse  du printemps arabe et des attentats terroristes,  la chute de Nicolas Sarkozy, la montée de Marine Le Pen, l’élection de François Hollande et la fin de l’idéologie originelle socialiste.
Le socialisme passera-t-il l’année 2012 ? À première vue la réponse va de soi : le socialisme, vainqueur en mai, se porte toujours bien. En tout cas, mieux que la droite, qui a achevé 2012 dans la débandade et le fracas d’une grotesque guerre des chefs. Le discours dominant n’a-t-il pas martelé que la crise économique était celle du capitalisme, du libéralisme, des banquiers, des spéculateurs, bref de la droite ?

À entendre ces procureurs, seul le socialisme aurait été épargné par les derniers séismes financiers. Mais alors, pourquoi aucun pays d’Europe ne s’est saisi de cette planche de salut ? La crise de la politique, née d’une incapacité à aborder les débats d’idées et les nécessaires mutations idéologiques, ne cesse de s’installer durant cette année 2012.
La vraie crise est en réalité celle du socialisme, parce qu’il n’a plus rien à distribuer dans un pays qui se paupérise et fait fuir les fortunes, les créateurs de richesses, les talents.
La force de l’internet et la puissance des crises rendent possibles des insurrections civiques en 2013.
Est-ce l’amorce, en France, d’un mouvement populaire comparable dans son essence au Tea Party américain ?

François Hollande est-il apte à affronter les prochains séismes ? Il vient tout juste de découvrir que l’eau mouille. Il évoque la « crise d’une gravité exceptionnelle  » qui n’épargne «  aucune puissance ». C’est au nom du «  devoir de dire la vérité » qu’il a solennellement admis ce truisme, qui n’était ignoré que des anachorètes. Ce qui invite à conclure que le chef de l’État, surinformé sur l’état du pays, avait jusqu’alors menti par commodité en laissant dire que le sarkozysme était la cause des malheurs collectifs. L’aveu révèle un abus de confiance. Se confirme aussi l’efficacité de la propagande médiatique déployée contre l’ancien président. Ces tricheries dévoilées, se profile le crépuscule du socialisme.

Le socialisme passera-t-il l’année 2012 ? À première vue la réponse va de soi : le socialisme, vainqueur en mai, se porte toujours bien. En tout cas, mieux que la droite, qui a achevé 2012 dans la débandade et le fracas d’une grotesque guerre des chefs. Le discours dominant n’a-t-il pas martelé que la crise économique était celle du capitalisme, du libéralisme, des banquiers, des spéculateurs, bref de la droite ?

 

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