Les Précieuses Ridicules

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Les Précieuses Ridicules

par

MOLIÈRE

 

Cathos et Magdelon sont de jeunes «précieuses», rêvant d’aventures et d’amours raffinées telles qu’on peut les lire dans les romans de l’époque. Eprises de musique et de littérature, elles ne supportent que la fréquentation de beaux esprits. Gorgibus, père de l’une et oncle de l’autre, veut les marier à de jeunes gens qui ont de la fortune ou un titre de noblesse, et encourage donc La Grange et Du Croisy à leur faire la cour.

Ceux-ci, vertement repoussés par Cathos et Magdelon à cause de leur manque de raffinement et de galanterie, veulent se venger des deux jeunes femmes.

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Description

Les Précieuses Ridicules

par

MOLIÈRE

Avant le début de la pièce. Cathos et Magdelon sont de jeunes «précieuses», rêvant d’aventures et d’amours raffinées telles qu’on peut les lire dans les romans de l’époque. Eprises de musique et de littérature, elles ne supportent que la fréquentation de beaux esprits. Gorgibus, père de l’une et oncle de l’autre, veut les marier à de jeunes gens qui ont de la fortune ou un titre de noblesse, et encourage donc La Grange et Du Croisy à leur faire la cour.

Ceux-ci, vertement repoussés par Cathos et Magdelon à cause de leur manque de raffinement et de galanterie, veulent se venger des deux jeunes femmes.

En sortant, ils laissent entendre à Gorgibus qu’ils ont été mal reçus. Gorgibus se plaint à haute voix de la coquetterie de Cathos et Magdelon, et leur reproche d’avoir éconduit La Grange et Du Croisy. Lorsque les jeunes femmes lui exposent leur idéal de galanterie et leur vision romanesque du mariage, Gorgibus réagit par l’incompréhension indignée et leur promet de les marier de force à qui il voudra.

Effrayées de cette perspective, les précieuses se désolent de leur sort injuste lorsqu’on vient leur annoncer la visite du «marquis de Mascarille», qui arrive en chaise à porteurs, et se dispute avec les laquais. Mascarille fait à Magdelon et Cathos des compliments outrés qui les ravissent, et leur lit un poème absurde de sa composition qui les bouleverse.(…)

Les Précieuses ridicules est une comédie en un acte et en prose de Molière, qui a été représentée pour la première fois à Paris le 18 novembre 1659 au Théâtre du Petit-Bourbon. I

En un acte, la première pièce publiée d’un auteur qui réussit grâce à elle son retour définitif à Paris. C’est d’ailleurs contre la province et ses caricatures de la préciosité que se dresse cette satire. Le paraître, le déguisement, la folie : tout Molière est déjà là ; conseillés par leurs maîtres, deux valets entreprennent de séduire d’impertinentes jeunes bourgeoises en singeant le langage et les gestes des romans à la mode ; une bastonnade met fin à la comédie, pour la plus grande honte des fausses précieuses. Entre farce (pour la duperie) et comédie à l’italienne (par le rôle des valets), cette pièce innove par un réalisme alors inusité, qui prend la forme du burlesque.

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