Il s’agit d’un recueil de plusieurs textes réunis par Henri Bergson qui traitent de la conscience dans ses relations à la vie, au corps. L’une des idées principales du philosophe français est ici énoncée : la conscience n’est pas définissable et seule l’expérience que nous en faisons nous la fait connaître comme mémoire et anticipation : sur le passé elle s’appuie pour sur pencher sur l’avenir. une conscience qui n’aurait aucune mémoire serait une inconscience.

Cette conscience n’est-elle que le propre de l’homme , ou tout au contraire est-elle la vie elle-même dans son jailissement ? Toute vie est création, toute vie est donc durée qui utilisant ce qui est prépare ce qui sera. La conscience est donc coextensive à la vie.

Dès lors, il serait faux de lui donner pour cause le cerveau qui doit être plutôt compris comme étant l’organe « d’attention à la vie »…