La Monadologie

0,00

La Monadologie

par

G.W. Leibnitz

Leibniz définit la monade comme une substance simple, sans partie. L’existence des corps composés prouve l’existence des monades, puisque l’existence du composé prouve l’existence du simple. De ce fait, ce sont les véritables atomes de la nature1.

A quoi peuvent ressembler ces parties absolument simples, les monades ?

En fait, elles n’ont ni étendue, ni figure. En effet, l’étendue étant divisible, les corps étendus ne sont pas absolument simples : de même, les figures sont divisibles (on peut couper, par exemple un triangle en deux) et ne peuvent caractériser que les corps complexes.

La Monade est  âme. La substance simple qui compose les différents corps est l’âme.

UGS : 53 Catégories : , , ,

Description

Principes de philosophie ou Monadologie

par

G.W. Leibnitz

Ce texte fameux de Leibniz a été écrit deux ans avant sa mort. Le philosophe n’a pas donné lui-même ce titre de « Monadologie « à son ouvrage. C’est son éditeur, koehler qui, en traduisant en allemand l’ouvrage intitulé par Leibnitz « Principes de la philosophie » va lui donner ce titre qui est accepté depuis par les éditeurs pour le distinguer d’un autre ouvrage écrit à la même époque « Principes de la nature et de la grâce fondés en raison ». La date de cet ouvrage est probablement de fin 1714 ou 1715.

Leibnitz définit la monade comme « une substance simple, qui entre dans les composés ». Donc « sans partie ». Elles ont donc « ni étendue, ni figue, ni divisibilité possible ». Elles ne peuvent non plus périr, puisqu’elles sont simples. Elles ne pourraient donc commencer que par la création.

C’est dans ce texte que Leibnitz propose cette formule fameuse : « Les Monades n’ont point de fenêtres, par lesquelles quelque chose puisse entrer ou sortir » (art 7), et cette autre qui indique le principe de distinction individuelle «  il n’y a jamais dans la nature deux Êtres qui soient parfaitement l’un comme l’autre ». Ce qui conduira à développer l’idée que puisqu’il y a du changement et de la créativité(art.10), la cause de ce changement ne peut être qu’interne.

Ce  qui conduira ensuite tant de philosophes à bien des débats et tant d’interprètes pressés à bien des confusions. Certes s’imaginant, par paresse,  que la monade serait une âme humaine alors que le philosophe explique clairement que le terme s’applique aussi aux « âmes des bêtes »  et, reprenant un terme d’Aristote, aux autres « entéléchies », ce qui désigne le principe vital, l’énergie, propre à tout être, des végétaux aux humains, qui a en lui-même un principe de vie.

Leibnitz va distinguer ensuite ce qui caractérise par la distinction les nomades humaines des nomades animales, qui elles, ne sont capables que de perception et de mémoire mais non de connaissance de vérité nécessaires et éternelles, à des actes réflexifs qui nous permettent d’appréhender les sciences et l’idée de Dieu. Qui nous permettent de former des raisonnements fondés sur deux principes, celui de la contradiction et celui de « raison suffisante ».

Le texte permet de distinguer vérité des raisonnement et de fait et il parvient à démontrer que logiquement Dieu est la seule Unité primitive, dont toutes les monades sont des productions, par des fulgurations continuelles.

C’est parvenu à  point que vont se développer les débats philosophiques et scientifiques passionnants entre les interprètes. Comment en effet ces monades, peuvent-elles communiquer les unes sur les autres ou pourraient-elles s’influencer?  comment les monades pourraient-elles faire une monadologie? Hegel, Husserl,  Bergson… se sont attaqués à réfléchir sur la position proposée dans ce texte merveilleux par sa puissance que nous vous offrons.

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Seuls les clients connectés ayant acheté ce produit ont la possibilité de laisser un avis.