Eugénie GRANDET

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Eugénie GRANDET

par

Honoré de Balzac

Grandet fait partie de cette génération qui a profité de la Révolution. Il a acquis pour peu d’argent de beaux vignobles, une abbaye et plusieurs métairies. De cette façon, le tonnelier a édifié une vaste fortune. C’est un avare conquérant, différent du peureux Harpagon, et qui a su imposer des contraintes à son entourage familial. Sa femme et sa fille mènent à Saumur une existence étriquée dans un logis lugubre tandis que la grande Nanon, la servante, est soumise aux ordres du maître de maison. L’intrigue est simple : qui Eugénie épousera-t-elle ? Deux factions, à l’image des partis florentins, sont en rivalité : les Cruchot et les Des Grassins qui ont seuls accès à la maison et qui ont formé deux clans dans la petite ville où Grandet sait jouer à son profit de la rivalité des deux clans.

Charles, cousin d’Eugénie, arrive de manière inattendue à Saumur. Son père, frère du tonnelier, est ruiné et vient de se suicider. Charles et Eugénie tombent amoureux. Avant le départ de Charles pour les Indes, Eugénie lui offre un « douzain » de pièces d’or, d’où la colère du père Grandet : « Tonnerre, où est l’or ? Qu’est devenu l’or ? » Il faut préciser que Grandet avait traité son neveu avec peu de considération, lui mesurant le sucre par exemple ou lui faisant cette remarque désobligeante : « Vous êtes sans aucune espèce de fortune ».

Grandet continue de séquestrer Eugénie mais la situation connaît un revirement lorsque le notaire Cruchot apprend à Grandet qu’à la mort de sa mère, Eugénie pourrait demander le partage de la succession.

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Description

Eugénie GRANDET

par

Honoré de Balzac

Grandet fait partie de cette génération qui a profité de la Révolution. Il a acquis pour peu d’argent de beaux vignobles, une abbaye et plusieurs métairies. De cette façon, le tonnelier a édifié une vaste fortune. C’est un avare conquérant, différent du peureux Harpagon, et qui a su imposer des contraintes à son entourage familial. Sa femme et sa fille mènent à Saumur une existence étriquée dans un logis lugubre tandis que la grande Nanon, la servante, est soumise aux ordres du maître de maison. L’intrigue est simple : qui Eugénie épousera-t-elle ? Deux factions, à l’image des partis florentins, sont en rivalité : les Cruchot et les Des Grassins qui ont seuls accès à la maison et qui ont formé deux clans dans la petite ville où Grandet sait jouer à son profit de la rivalité des deux clans.

Charles, cousin d’Eugénie, arrive de manière inattendue à Saumur. Son père, frère du tonnelier, est ruiné et vient de se suicider. Charles et Eugénie tombent amoureux. Avant le départ de Charles pour les Indes, Eugénie lui offre un « douzain » de pièces d’or, d’où la colère du père Grandet : « Tonnerre, où est l’or ? Qu’est devenu l’or ? » Il faut préciser que Grandet avait traité son neveu avec peu de considération, lui mesurant le sucre par exemple ou lui faisant cette remarque désobligeante : « Vous êtes sans aucune espèce de fortune ».

Grandet continue de séquestrer Eugénie mais la situation connaît un revirement lorsque le notaire Cruchot apprend à Grandet qu’à la mort de sa mère, Eugénie pourrait demander le partage de la succession. De manière opportuniste, Grandet manifeste alors sa sollicitude envers sa fille, autorise même son mariage avec Charles. Madame Grandet décède et, mystifiée par son père, Eugénie renonce à la succession de sa mère. Grandet meurt lui-même quelques années après.

Charles a réalisé de son côté un mariage alors qu’Eugénie avait cultivé fidèlement son souvenir ; elle est réduite à souffrir dans un monde où l’intérêt est dominant. Par devoir, elle finit par épouser le vieux président Cruchot, tout en accordant un don financier à Charles. Indifférente aux biens matériels, Eugénie poursuit chichement son existence en se consacrant à des oeuvres de charité. L’action apparaît donc comme une dramaturgie théâtrale ainsi construite : exposition, arrivée du cousin Charles, réclusion d’Eugénie, mort de sa mère, lettre de Charles, mariage d’Eugénie et choix d’une vie solitaire. Ce sont les forces de l’amour et de l’argent qui s’affrontent tout au long du roman dans la question du mariage.

 

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